En marge d’une journée d’étude et de sensibilisation sur les traitements de l’insuffisance rénale, M. Boukhaloua a annoncé que près de 15.000 personnes atteintes de cette maladie sont recensées en Algérie, ajoutant que le nombre est en hausse d’une année à une autre.

Dans ce cadre, il a appelé à lutter contre les facteurs causant les maladies rénales dont le diabète, l’hypertension artérielle (HTA) par le suivi d’un régime alimentaire et la sensibilisation des citoyens sur le risque d’automédication.

Le professeur Tahar Rayane, directeur de l’Institut national du rein de Blida, a annoncé la réception prochaine de cette structure avant la fin de l’année en cours pour assurer une meilleure prise en charge des insuffisants rénaux et de la greffe rénale, tout en insistant sur la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation sur le don d’organes. Le Pr. Rayane a ajouté que 90 % des familles de personnes mortes ont exprimé leur refus à l’idée de donner leurs organes, bien qu’il n’existe pas d’inconvénients religieux ou juridiques.

Il a souligné au passage que le don d’organes se limite en Algérie à des donateurs vivants au profit de proches.

Cette journée d’étude de sensibilisation, organisée par la wilaya de Relizane en collaboration avec la Fédération nationale des insuffisants rénaux, a vu la participation de médecins spécialistes et d’imams qui ont abordé les moyens de prévention de l’insuffisance rénale et le don d’organes, du point de vue religieux et légal.

APS dimanche, 25 mai 2014 09:38