Mortalité néonatale : un taux global de 10/1000 dont les 2/3 dus à la prématurité

ALGER - Une étude sur la mortalité néonatale, effectuée en 2012 dans 13 structures hospitalières à travers le pays, a révélé que la prématurité était à l’origine des 2/3 du taux global qui est de 10/1000.

Selon la même étude présentée à l’occasion du 34e congrès de la Société algérienne de pédiatrie qui se tient jeudi à Alger, la mortalité néonatale dans les structures hospitalières a atteint un taux global de 10 pour mille, les 2/3 de ces décès étant dus à la prématurité.

L’étude présentée par la Société algérienne de pédiatrie a révélé également que 80% des décès surviennent durant la première semaine de vie. Les principales causes de décès sont la prématurité, la détresse respiratoire l’asphyxie néonatale, des infections graves et des malformations congénitales.

Les résultats de l’étude ont montré par ailleurs que les infections respiratoires basses ou pneumonies et les malformations sont une cause importante de décès chez les enfants de moins de 5 ans.

Pour diminuer les causes de décès les plus fréquentes, les spécialistes ont recommandé des actions à mener en priorité notamment le renforcement du programme de périnatalogie et l’élargissement du programme de vaccination avec l’introduction de nouveaux vaccins dont le vaccin anti pneumococcique.

Le taux de mortalité infanto-juvénile qui était de 55,7 pour 1000 dans les années 90, a été réduit de 50% grâce aux différents programmes de santé dont le programme élargi de vaccination, pour atteindre un taux de 26,1 pour 1000, selon l’Office national des statistiques (ONS).

L’OMS s’est fixé comme objectif de réduire au niveau mondial le taux de mortalité infanto-juvénile (décès entre 0 et 5 ans) pour atteindre les objectifs du millénaire pour 2015.
APS) jeudi 12 décembre 2013 14 : 05