Intervenant lors d’une conférence organisée à l’Institut national des études stratégiques globales sous le thème "Le système de santé en Algérie : réalités et perspectives", le spécialiste a précisé que le développement du système de santé en Algérie passe par la "mise en place d’une base de données nationale" et la redéfinition des objectifs et priorités de traitement à court, moyen et long termes.

Les dépenses nationales dans le domaine de la santé "ne représentent que 10% des dépenses publiques tandis que les ménages assument 40% des dépenses de traitement en Algérie soit une "lourde" charge, selon lui. Les ménages ne devraient pas assumer plus de 9% des dépenses de traitement, selon les standards internationaux.

Le spécialiste a mis en garde, dans le même contexte, contre les défis auxquels la système de santé pourrait faire face durant les prochaines années notamment suite à la réapparition de la tuberculose, les maladies transmissibles, les maladies cardio-vasculaires, la diabète et le cancer dont la prise en charge exige de gros moyens financiers.

Deux autres phénomènes sociaux engageant d’importantes dépenses s’ajoutent à ces défis. Il s’agit de la vieillesse de la population et de la croissance démographique.

Le spécialiste a insisté sur l’importance de la prévention qui doit être, a-t-il dit, la priorité de la stratégie sanitaire.

jeudi, 25 décembre 2014 19:00