Les progrès des techniques de télécommunication sont en train de
bouleverser les services éducatifs et de sante de façon globale, et ont également une influence sur les soins infirmiers. Maintenant, les patients peuvent accéder à leurs fournisseurs de soins de santé par vidéoconférence, messagerie instantanée, courriel et autres formes de technologie. Ce domaine, connu sous le nom de télésanté, est en croissance en raison de la demande pour un meilleur accès et le confort dans les soins de santé, Les progrès technologiques permettent aux infirmières d’interagir avec les patients à distance. Cela a conduit au terme «télénursing» ou «télésanté infirmière», qui est défini comme «l’utilisation de la télésanté / télémédecine pour fournir des soins infirmiers et la pratique des soins infirmiers», dit l’ American Telemedicine Association (ATA).
Acteur de soins, tout infirmier exerce sa pratique
dans un cadre conceptuel qui se fonde sur l’utilisation des méthodes et des outils de travail adoptés par la profession pour garantir la qualité et la sécurité des soins.
La démarche clinique infirmière est un instrument au service de la qualité des soins tant pour le soignant que pour la personne soignée ; pour parvenir à cette finalité, l’infirmier élabore la démarche de soins et utilise plusieurs outils ; notons le dossier de soins, les transmissions, les protocoles et les plans de soins types.
en 2017 par l’INPFP et l’équipe de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), ce projet en question porte sur deux axes : l’un sur la formation pratique, et l’autre sur la création d’une direction de soins. Le projet a été réalisé au niveau de la Wilaya de Médéa regroupant l’équipe de l’Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Médéa (INFSPM) et les cadres paramédicaux de l’Établissement Public de Santé de Proximité (EPSP) Médéa et l’Établissement Public Hospitalier de Médéa (EPH).
Les postures contraignantes prises par habitude, ou les faux mouvements
maintes fois répétés lors de la réalisation des soins, provoquent à la longue un déséquilibre corporel et favorise la survenance des troubles musculo-squelettiques (TMS) chez les infirmières. L’application des principes ergonomiques permettent à chaque infirmière de concevoir un environnement de travail qui correspond à ses exigences personnelles et corporelles par lesquelles elle pourra éviter la prise des postures contraignantes et en l’occurrence prévenir les TMS. La présente étude a pour but d’atteindre des objectifs fixés préalablement dont les plus pertinents sont de déterminer les causes d’un défaut de mise en place d’une ergonomie de travail et d’identifier les répercussions de son absence sur la santé du personnel soignant et ses éventuels retentissements sur la qualité des soins prodigués aux patients.
Les escarres constituées induisent chez les personnes qui en sont porteuses une situation de vie Humiliante et Dégradante. Il s’agit d’une pathologie complexe, onéreuse sur le plan budgétaire pour les petits établissements de soins et préoccupante en matière de politique de Santé.
Compte-tenu du préjudice médical et de l’impact financier qu’elles font supporter, tout doit être entrepris en matière de prévention des escarres chez les patients à risques. Avant de penser traitement, il faudrait penserPRÉVENTION car toutes les escarres peuvent être évitées si on se donne le temps et la méthode d’en évaluer les patients à risques dès la première consultation.
La prévention des escarres repose sur quatre mesures essentielles :
Evaluation du risque, par une consultation spécialisée établissant un scorage de prédisposition;
Rechercher les signes d’alerte par un examen global des téguments, notamment au niveau des zones de contacts : sacrum, talons etc…
Etablir et vérifier la check-list des moyens nécessaires à mettre en place pour le séjour du patient ;
Eviter en matière de soins ce qui est inutile et préjudiciable pour les téguments.
L’escarre se définit comme une nécrose tissulaire provoquée par une insuffisance vasculaire secondaire à une compression d’une zone anatomique entre un plan de contact (lit, fauteuil, etc..) et une saillie osseuse (talon, sacrum, etc…). Le signe annonciateur de l’escarre est une rougeur persistante qui ne disparait pas au test de la vitro-pression et qui peut évoluer en l’absence de traitement vers l’apparition d’une phlyctène qui laissera place à une plaque de désépidermisation puis à la nécrose.
médecin anesthésiste réanimateur d’examiner un patient à distance de l’intervention, de juger de la nécessité ou non d’un bilan paraclinique préopératoire, de proposer au patient la meilleure stratégie anesthésique et analgésique, de prévoir une éventuelle hospitalisation postopératoire dans un service de soins intensifs ou non. La consultation est aussi un temps d’information au cours duquel les techniques anesthésiques sont expliquées au patient et àson entourage.
La consultation pré-anesthésique peut être, dans certains cas source de contraintes importantes en imposant des examens complémentaires cardiologique non orientés. Afin d’éliminer cette contrainte, certaines consultations pré-anesthési quesspécialisées en cardiovasculaire peuvent être réalisées dans l’établissement.
La consultation est alors réalisées par un médecin anesthésiste réanimateurréférent en pathologies cardiovasculaires. Ces consultations sont appelées« Consultations Pré-anesthésiquesdes Patients à Haut Risque Cardiovasculaire (CAHRCV).
Afin de formaliser l’organisation de ces consultations.Nous avons créé en 2015 «CAHRCV». Son objectif est d’offrir au patient une consultation pré-anesthésique spécialisée ciblée sur la pathologie cardiovasculaire, et une prise en charge personnalisée du patient cardiaque.
L’intérêt du présent travail est d’évaluer la pratique de la consultation pré-anesthésiquede patient à haut risque cardiovasculaire après deux années de son ouverture. Une enquête de satisfaction auprès d’une population de patients ayant bénéficiés d’une consultation pré-anesthésiqueà haut risque cardiovasculaire, une deuxième enquête de satisfaction auprès des chirurgiens et médecins interniste pratiquants l’endoscopie digestive, et en fin une enquête de satisfaction auprès des anesthésistes de notre établissement.
Selon le dernier rapport sur le vieillissement de l’organisation mondiale de la sante préfacé par sa
directrice Mme le docteur Margaret Chan (2015), le vieillissement des populations s’accélère
rapidement dans le monde entier. Pour la premier fois dans l’histoire, la plupart des gens peuvent
espérer vivre jusqu’à 65 ans et même au-delà. Les répercussions sur la santé, les systèmes de santé,le personnel de santé et les budgets sont considérables.
Depuis trois décennies, l’espérance de vie des populations des pays industrialisés ne cesse de s’accroitre. Par exemple en France, non seulement l’espérance de vie moyenne actuelle dépasse les 82 ans mais les observations et les analyses des démographes s’accordent à dire que l’on gagne aussi
un trimestre d’espérance de vie à chaque année. En 2018, la tranche des plus de 65 ans avoisine les 20% selon l’INSEE.
Devant l’amélioration des conditions économiques et des conditions de vie ainsi qu’une meilleure accessibilité aux structures de santé après leur indépendance, les pays du Maghreb ne sont pas épargnés eux aussi par le phénomène du vieillissement de leur population. En Algérie, la transition démographique est déjà enclenchée comme le confirme les données des différents recensements généraux de la population ainsi que celles de l’office national des statistiques. La tranche d’âge des
plus de 60 ans est proche des 10 %, l’espérance de vie à la naissance des algériennes est au-delà des 78 ans (77 ans pour les hommes). .
Ainsi cette nouvelle situation démographique nous interpelle. Le défi majeur des politiques de santé publique s’orientera davantage sur des actions de prévention et de meilleurs prise en charge des maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies neuro dégénératives
et les cancers. De nouvelles réflexions et décisions doivent être rapidement élaborées dont la finalité est de mettre en place des dispositifs d’aide à la personne âgée fragile ou qui risque de sombrer dans la dépendance, et qui permettra de préserver la qualité de vie. Les orientations socio-économiques
doivent tenir compte par exemple aussi du financement des soins, de la dépendance à plus forte raison que l’on voit augmenter le nombre de certaines pathologies avec l’avance en âge (maladie Alzheimer, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, certains cancers, troubles sensoriels…). Le
régime des retraites doit être repensé et serait-il pertinent de partir en retraite dès 55 ans ou 60 ans,
alors que la personne est en excellente santé et qu’il lui reste à vivre en moyenne au moins 20 à 25 ans ?
En effet, le vieillissement de l’individu peut prendre une trajectoire différente d’une personne à une autre. Il est déterminé par des facteurs intrinsèques non ou très peu modifiables et par des facteurs
extrinsèques majoritairement environnementaux et souvent modifiables. Pour le gériatre qui souvent prend en charge des personnes de plus de 70 ans, l’approche bio physique du vieillissement permet de distinguer facilement 3 types et modèles de vieillissement : le vieillissement robuste ou
réussi auquel nous devons tous converger le long de notre existence, le vieillissement standard ou usuel et enfin le vieillissement pathologique que nous devons tous prévenir et éviter. (1)
Un vieillissement optimum de l’individu est possible en veillant à repérer et à corriger d’une part rapidement une situation de fragilité, d’autre part veillé à renforcer ses capacités fonctionnelles après chaque évènement ou maladie aigue.
Au fur et à mesure que la personne avance en âge, plus le risque de voir apparaitre une polypathologie et polymédication est important. Nous devons quotidiennement veiller à une bonne alimentation et hydratation qui préserveront ou diminueront inéluctablement les effets iatrogènes
et délétères des médicaments. Aussi il ne faut surtout pas perdre de vue la malnutrition ou la dénutrition, surtout si elle est sévère, qui est l’une des causes de dérèglement de l’immunité qui laisse la personne âgée très vulnérable aux infections graves telle que les broncho pneumopathies.
Entre autre, la vaccination anti grippale et anti pneumoccoccique pratiquées chaque début d’automne a un rôle plus que déterminant dans la diminution de la mortalité de nos ainés.
La vulgarisation d’un vieillissement en bonne santé passe obligatoirement par le maintien et la restitution des réserves fonctionnelles en réponse à chaque agression physique ou psychologique. La préservation de son autonomie ne saurait se passer de la pratique d’une activité physique journalière
(40 minutes de marche soutenue/jour) qui permet d’améliorer sa force musculaire, de lutter contre la sarcopénie et l’ostéoporose. Un rôle important doit être également donné à l’ancrage social et à lutter contre l’isolement du grand âge en favorisant la proximité et l’échange intergénérationnel .
Il est temps qu’un nouveau regard positif sur la vieillesse soit « décrété » par les autorités gouvernementales de chaque pays. La vieillesse n’est pas une fatalité. Une part importante dans le changement de nos mentalités doit être guidé ou attribué aux médias et à tous les différents acteurs intervenants dans le champ de la gérontologie (para médicaux, médecins, enseignants, imams,
maires, administrations, architectes, urbanistes…. )Toutes les structures recevant des personnes âgées devraient faire un effort dans la perception de la vieillesse et améliorer leurs conditions d’accueil (aménagement des locaux, équipements adaptés ….) Il serait très illustrant et bénéfique de
s’inspirer par exemple du projet VADA (Ville Amie Des Ainés) initié par l’OMS en aout 2006 à Vancouver.
En Algérie, devant les nouvelles données démographiques, de nouvelles politiques de santé publique doivent être instituées et mise en place. Elles auront pour objectif de favoriser un vieillissement réussi et de repérer assez rapidement les ainés en situation de fragilité. Des programmes de
prévention (dépistage cancer, vaccinations, nutrition, éducation thérapeutique, activité physique…)doivent soutenir toutes les actions de santé. Une coordination gouvernementale est plus que nécessaire pour apporter des réponses adéquates. La priorité sera donnée à la formation et à la mise en place de programmes d’enseignement de la gérontologie et de la gériatrie puis secondairement à la mise en place d’une filière de soins spécifique à la personne âgée (services soins aigus, service
soins de suite et de réadaptation fonctionnelle, équipe mobile de gériatrie, unités de soins de longue durée) au moins dans chaque CHU et hôpital régional ou de wilaya. Pour une meilleur efficience de notre système de santé, la mise en place de cette filière permettra de réorganiser d’une manière plus
efficace, plus adaptée et plus rationnelle les soins donnés à une personne très âgée, fragile ou polypathologique. Ainsi des changements structurels et organisationnels de notre société nous attendent. L’intégration des géronto-technologies peut apporter un grand soutien pour les personnes âgées en perte d’autonomie en contribuant aussi à améliorer leur qualité de vie. (2)
Resté traditionnellement dans l’ombre du savoir et du pouvoir médical, sans
minimiser l’importance de son rôle de collaboration avec le médecin, l’infirmier se veut aujourd’hui autonome et responsable dans sa dimension spécifique (rôle propre) dans les pays développés. L’évaluation de la qualité des soins infirmiers porte sur les résultats des soins dispensés en tenant compte des interventions infirmières. Cette démarche alimente la réflexion des infirmiers en regard des moyens proposés.
En Algérie les professionnels semblent avoir encore aujourd’hui de la peine à définir, comprendre, assurer et assumer ce rôle propre ; à l’enseigner à l’appréhender comme un outil au service du patient et de la gestion des biens de santé, comme un facteur de qualité du service rendu ; à l’utiliser comme preuve indiscutable de l’unicité de ce rôle propre; à l’enrichir. Ce sont là, pourtant, des défis que notre profession doit relever en tous lieux, pays et continents.
Parmi ces difficultés, le diagnostic infirmier, semble difficilement mis en application malgré l’engrènement dans le programme de formation initiale des soins infirmier.
Les tumeurs cutanées malignes, dont le carcinome basocellulaire occupe le premier rang avec une fréquence d’environ 70%, représentent les cancers les plus fréquents.
Bien que ces cancers se rencontrent également chez le sujet jeune, ils touchent beaucoup plus souvent les personnes âgées à partir de 50 ans ce qui rend l’équipe soignante de Gériatrie un maillon important du dispositif de Prévention et de Dépistage.
Ces cancers sont essentiellement représentés par les carcinomes basocellulaires (68 %), spinocellulaires (20 %), les Mélanomes (10 %) et les tumeurs autres (2 %).
Le développement de ces tumeurs se greffe assez souvent sur des lésions dermatologiques pré-existantes dites pré-épithéliomateuses connues et classées en 3 à 4 groupes selon leurs potentiel de dégénérescence, alors que pour le Mélanome, on incrimine les naevi , ces fameux « grains de beauté ».
La prise en charge de ces tumeurs est pluridisciplinaire, impliquant dermatologue, chirurgien plasticien, radiothérapeute et oncologue. Le traitement de ces tumeurs cutanées malignes est toujours de façon schématique, chirurgical pour le carcinome basocellulaire, chirurgical avec radiothérapie pour le carcinome spinocellulaire et chirurgical +/- complété par l’immunothérapie dans les formes métastatiques.
Le pronostic de ces tumeurs bien que favorable dans certains cas dépend de la précocité de leur découverte faisant de leur Prévention et leur dépistage, une étape importante de leur traitement.
Ainsi, nous pourrons considérer que toute lésion communément surnommée « BOUTON » :
Qui ne cicatrise pas,
Qui ne disparait pas,
Qui se modifie au cours du temps,
Qui disparait suite à la chute d’une croûte, mais
Qui récidive à la même place et de façon cyclique,
Doit faire l’objet d’un avis spécialisé en vue d’une BIOPSIE chirurgicale.
Vu la fréquence élevée d’infections après pose de cathéter veineux périphérique (CVP) confortée par l’audit des pratiques et la surveillance des complications infectieuses, la rédaction du protocole est apparue indispensable.
Après réflexion sur une stratégie d’adhésion d’un maximum de soignants, et une approche plus persuasive, une simulation caricaturant l’acte de soins en exacerbant les erreurs a été retenue pour faire réagir les soignants et les amener à méditer sur leur pratique.
Matériel et méthode
La rédaction du scénario du jeu de rôle (simulation) a été l’étape la plus
longue et la plus importante (analyse de l’acte de soins, identification de chaque étape, détermination des erreurs possibles avec un risque infectieux). Le jeu de rôle, pour en faciliter la diffusion, a été retranscrit sous forme de film pédagogique avec comme soutien auditif un texte poétique
La séance de formation (120 mn) est organisée pour 25 soignants selon une méthodologie pédagogique interactive.
Résultats
À chaque session, une participation interactive, des exclamations, des rires et de l’autodérision sont notés. Après la simulation, le débriefing montre une prise de conscience.
La séance a été proposée à 10 étudiants de dernière année de l’école paramédicale qui ont apprécié la séance, la technique utilisée et l’interactivité et encouragé sa reproduction.
Discussion – Conclusion
La généralisation de cette approche pédagogique d’apprentissage par l’erreur est faisable, mais nécessite du temps pour sa préparation, sa mise en œuvre. Elle dépend aussi de la disponibilité et de la bonne volonté des enseignants.
Mots clés: Apprentissage par erreur – cathéter veineux périphérique – risque infectieux